28.2.14
27.2.14
TRADITION ... Le ghassoul, source de beauté
Verte, rose, jaune… et grise.
L’argile se décline en plusieurs couleurs
et offre à la peau ses vertus ancestrales.
Parmi ces multiples variétés,
le ghassoul est l’une des plus rares.
Photo © Dar Kawa |
Unique. Il ne prend sa source que dans un seul gisement
au monde… celui situé en bordure du Moyen Atlas à près de 200 kilomètres au sud de la ville de Fès.
Il ? C’est le ghassoul, une argile d’une rare richesse.
Depuis le 13e siècle,
cet ami de la beauté est extrait du cœur de la terre.
En arabe, « ghassala » signifie « laver ».
Le ghassoul nettoie donc, mais en douceur.
Photo © Dar Kawa |
Mélangé à de l’eau ou même à de l’eau florale,
il se mue en soin ultra doux pour purifier et adoucir le visage,
le corps ou encore les cheveux.
Depuis des siècles, il est un indispensable au hammam,
à côté du savon noir et du gant Kessa.
Photo © Dar Kawa |
Dans les souks, on le repère à sa couleur grise naturelle
et on le trouve sous forme de poudre ou de plaquettes appelées « M’siek ».
Un bienfait totalement écologique reconnu
notamment par l’organe européen Ecocert.
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Shopping
26.2.14
25.2.14
FOOD... Un déjeuner japonais - dans les coulisses
Labels :
Food in Dar Kawa
24.2.14
23.2.14
22.2.14
21.2.14
20.2.14
REGARD... Shirin Neshat
Une
femme iranienne
pose le regard sur les femmes musulmanes.
Des yeux d’artiste,
de photographe, de vidéaste.
Elle a le regard noir Shirin Neshat…
Pas par colère mais à cause des deux traits couleur d’ébène
qui soulignent ses yeux.
Deux marques distinctives pour une femme d’art,
pour une Iranienne résidant aux Etats-Unis.
Un détail qui déclenche la même réaction que sa pratique artistique, à savoir un choc esthétique, poétique et émotionnel.
Pas par colère mais à cause des deux traits couleur d’ébène
qui soulignent ses yeux.
Deux marques distinctives pour une femme d’art,
pour une Iranienne résidant aux Etats-Unis.
Un détail qui déclenche la même réaction que sa pratique artistique, à savoir un choc esthétique, poétique et émotionnel.
Dans ses performances photographiques
et ses installations vidéo, Shirin Neshat chasse les stéréotypes de l’Islam et s’attelle à traiter les dimensions sociales, politiques et psychologiques de la vie des femmes musulmanes
en Iran mais aussi ailleurs.
et ses installations vidéo, Shirin Neshat chasse les stéréotypes de l’Islam et s’attelle à traiter les dimensions sociales, politiques et psychologiques de la vie des femmes musulmanes
en Iran mais aussi ailleurs.
Car
l’artiste est devenue une citoyenne du monde
après avoir quitté l’Iran pour entamer ses études artistiques
à Los Angeles.
après avoir quitté l’Iran pour entamer ses études artistiques
à Los Angeles.
Son
pays, elle y a goûté avec faste avant que la révolution ne se produise. Issue
d’une famille aisée et très occidentalisée,
elle grandit en accord avec les choix de société du Shah d’Iran. Elle tient d’ailleurs ces propos à l’égard de son père :
"Il a fantasmé l’ouest, idéalisé l’ouest et a lentement rejeté ses propres valeurs".
elle grandit en accord avec les choix de société du Shah d’Iran. Elle tient d’ailleurs ces propos à l’égard de son père :
"Il a fantasmé l’ouest, idéalisé l’ouest et a lentement rejeté ses propres valeurs".
En
1990, elle foule à nouveau le sol natal et ressent profondément le fossé qui
s’est creusé entre son souvenir et la société nouvelle. De cette constatation
naît sa première œuvre connue :
The
women of Allah,
une série de clichés représentant des femmes entièrement
recouvertes de calligraphie Farsi.
Labels :
Photographes
19.2.14
18.2.14
LE STYLE DAR KAWA... Un déjeuner japonais - la table
Fragments de table sur notre terrasse.
Un déjeuner où la cuisine japonaise et marocaine
se rencontrent.
Photo @Dar Kawa |
Photo @Dar Kawa |
Photo @Dar Kawa |
Photo @Dar Kawa |
Photo @Dar Kawa |
Linge de table avec fleurs radiographiées Bandit Queen, design Valérie Barkowski.
Verres soufflés à la bouche achetés dans le souk de Marrakech.
Assiettes en céramique faites à la main à Marrakech.
Assiettes verte de Tamegroute.
Labels :
Food in Dar Kawa
17.2.14
16.2.14
15.2.14
SHOPPING... Les bols des moines indiens
Neuf en un
Au cours d’une journée pleine
d’humilité, les moines jaïnistes, de blanc vêtus, ont coutume de
voyager pieds nus simplement avec leur bol…
une pièce singulière née d’un artisanat fabuleux.
une pièce singulière née d’un artisanat fabuleux.
Chaque bol est unique et le frère d’un
autre plus petit ou plus grand que lui… Dans la région du
Rajasthan, les moines jaïnistes ont renoncé aux possessions. Seules
exceptions, des bols en bois pour récolter les dons de nourriture.
La beauté de ses bols réside dans son origine… ceux-ci sont nés
de la même section d’un arbre, le rohida. De ce morceau de bois
émergent neuf bols distincts, chacun étant creusé dans le cœur du
précédent. La perte de matière est mince, le sens énorme.
© Dar Kawa 2014 |
Aujourd’hui, seules trente familles de la région pratiquent encore cet artisanat… Une technique à laquelle NO-MAD est sensible. Animée par l’âme et la tradition indiennes, la marque aime à intégrer des produits faits main dont la qualité n’a d’égale que la beauté.
Et A Dar Kawa nous aimons ces objets
qui ont une histoire et qui viennent de loin…
© Dar Kawa 2014 |
Labels :
Shopping
14.2.14
13.2.14
REGARD... Zinaïda Serebriakova et le Maroc
Peintures de femmes
Zinaïda Serebriakova (1884-1967) est Russe.
Elle est la première femme peintre de sa nation dont l’œuvre est reconnue. Une suite de tableaux dont une franche est dédiée au Maroc, à ses paysages et à ses femmes.
Zinaïda Serebriakova (1884-1967) est Russe.
Elle est la première femme peintre de sa nation dont l’œuvre est reconnue. Une suite de tableaux dont une franche est dédiée au Maroc, à ses paysages et à ses femmes.
Presque 200.000 euros. C’est le prix auquel a été adjugé en 2009 un pastel retrouvé de Zinaïda Serebriakova,
la première peintre russe reconnue.
Un bijou, un témoignage du passage de l’artiste au Maroc. L’œuvre s’intitule Etude de femme Hadija et on ne sait si elle date du séjour marocain de 1928 ou de 1930.
Mais derrière les traits tracés, se cache une femme noble attristée par l’éloignement de sa famille. En 1919, son mari meurt du typhus, la laissant seule avec quatre enfants et une mère malade. Zinaïda Serebriakova cherche alors à travailler, à vivre de ses talents…
Et en 1924, elle part à
Paris, loin de siens, après avoir reçu une commande pour effectuer
une large peinture murale.
Elle voyage alors…
notamment grâce à
un mécène belge, le baron Jean de Brouwer. Grâce à lui, elle
découvre l’Afrique du Nord et notamment le Maroc où elle se
fascine pour les paysages de l’Atlas et les portraits des femmes
arabes vêtues d’habits ethniques. En 1960, une grande exposition
rétrospective de son œuvre a lieu en Russie. Un hommage à une
femme si forte et si sensible.
Labels :
Regards sur le Maroc
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