27.2.14

TRADITION ... Le ghassoul, source de beauté


Verte, rose, jaune… et grise. 
L’argile se décline en plusieurs couleurs 
et offre à la peau ses vertus ancestrales
Parmi ces multiples variétés, 
le ghassoul est l’une des plus rares


Photo © Dar Kawa

Unique. Il ne prend sa source que dans un seul gisement
 au monde… celui situé en bordure du Moyen Atlas à près de 200 kilomètres au sud de la ville de Fès. 
Il ? C’est le ghassoul, une argile d’une rare richesse. 
Depuis le 13e siècle, 
cet ami de la beauté est extrait du cœur de la terre. 
En arabe, « ghassala » signifie « laver ». 
Le ghassoul nettoie donc, mais en douceur. 

Photo © Dar Kawa

Mélangé à de l’eau ou même à de l’eau florale, 
il se mue en soin ultra doux pour purifier et adoucir le visage, 
le corps ou encore les cheveux. 
Depuis des siècles, il est un indispensable au hammam, 
à côté du savon noir et du gant Kessa. 

Photo © Dar Kawa

Dans les souks, on le repère à sa couleur grise naturelle 
et on le trouve sous forme de poudre ou de plaquettes appelées « M’siek ». 
Un bienfait totalement écologique reconnu 
notamment par l’organe européen Ecocert.

1JOUR1PHOTO*27.02.14

©Patrice Carré

25.2.14

FOOD... Un déjeuner japonais - dans les coulisses


Après les ingrédients et la table, 
aujourd'hui les coulisses d'un déjeuner japonais 
à Dar Kawa.

Photo ©Dar Kawa 2014

Kurumi Arimoto et Ikuyo Segi,
les 2 chefs japonaises, avec Saïda

Photo ©Dar Kawa 2014

Photo ©Dar Kawa 2014

Photo ©Dar Kawa 2014

Photo ©Dar Kawa 2014


1JOUR1PHOTO*25.02.14

©Turbotwister-tumblr

20.2.14

REGARD... Shirin Neshat


Une femme iranienne 
pose le regard sur les femmes musulmanes
Des yeux d’artiste, de photographe, de vidéaste



Elle a le regard noir Shirin Neshat… 
Pas par colère mais à cause des deux traits couleur d’ébène 
qui soulignent ses yeux. 
Deux marques distinctives pour une femme d’art, 
pour une Iranienne résidant aux Etats-Unis.
Un détail qui déclenche la même réaction que sa pratique artistique, à savoir un choc esthétique, poétique et émotionnel. 




Dans ses performances photographiques 
et ses installations vidéoShirin Neshat chasse les stéréotypes de l’Islam et s’attelle à traiter les dimensions sociales, politiques et psychologiques de la vie des femmes musulmanes 
en Iran mais aussi ailleurs.

Car l’artiste est devenue une citoyenne du monde 
après avoir quitté l’Iran pour entamer ses études artistiques 
à Los Angeles. 




Son pays, elle y a goûté avec faste avant que la révolution ne se produise. Issue d’une famille aisée et très occidentalisée, 
elle grandit en accord avec les choix de société du Shah d’Iran. Elle tient d’ailleurs ces propos à l’égard de son père : 
"Il a fantasmé l’ouest, idéalisé l’ouest et a lentement rejeté ses propres valeurs"



En 1990, elle foule à nouveau le sol natal et ressent profondément le fossé qui s’est creusé entre son souvenir et la société nouvelle. De cette constatation naît sa première œuvre connue : 
The women of Allah
une série de clichés représentant des femmes entièrement recouvertes de calligraphie Farsi. 





1JOUR1PHOTO*20.02.14

©Dar Kawa

18.2.14

LE STYLE DAR KAWA... Un déjeuner japonais - la table


Fragments de table sur notre terrasse. 
Un déjeuner où la cuisine japonaise et marocaine 
se rencontrent.

Photo @Dar Kawa

Photo @Dar Kawa

Photo @Dar Kawa

Photo @Dar Kawa

Photo @Dar Kawa

Linge de table avec fleurs radiographiées Bandit Queen, design Valérie Barkowski.
Verres soufflés à la bouche achetés dans le souk de Marrakech.
Assiettes en céramique faites à la main à Marrakech.
Assiettes verte de Tamegroute.

1JOUR1PHOTO*18.02.14

©Dar Kawa

17.2.14

15.2.14

SHOPPING... Les bols des moines indiens

 Neuf en un
Au cours d’une journée pleine d’humilité, les moines jaïnistes, de blanc vêtus, ont coutume de voyager pieds nus simplement avec leur bol… 
une pièce singulière née d’un artisanat fabuleux.

© Dar Kawa 2014

Chaque bol est unique et le frère d’un autre plus petit ou plus grand que lui… Dans la région du Rajasthan, les moines jaïnistes ont renoncé aux possessions. Seules exceptions, des bols en bois pour récolter les dons de nourriture. La beauté de ses bols réside dans son origine… ceux-ci sont nés de la même section d’un arbre, le rohida. De ce morceau de bois émergent neuf bols distincts, chacun étant creusé dans le cœur du précédent. La perte de matière est mince, le sens énorme.

© Dar Kawa 2014

Aujourd’hui, seules trente familles de la région pratiquent encore cet artisanat… Une technique à laquelle NO-MAD est sensible. Animée par l’âme et la tradition indiennes, la marque aime à intégrer des produits faits main dont la qualité n’a d’égale que la beauté.

Et A Dar Kawa nous aimons ces objets qui ont une histoire et qui viennent de loin… 

© Dar Kawa 2014


1JOUR1PHOTO*15.02.14

©Edwin de jongh

13.2.14

REGARD... Zinaïda Serebriakova et le Maroc

Peintures de femmes
Zinaïda Serebriakova (1884-1967) est Russe. 
Elle est la première femme peintre de sa nation dont l’œuvre est reconnue. Une suite de tableaux dont une franche est dédiée au Maroc, à ses paysages et à ses femmes.

Presque 200.000 euros. C’est le prix auquel a été adjugé en 2009 un pastel retrouvé de Zinaïda Serebriakova, 

la première peintre russe reconnue
Un bijou, un témoignage du passage de l’artiste au Maroc. L’œuvre s’intitule Etude de femme Hadija et on ne sait si elle date du séjour marocain de 1928 ou de 1930.


Mais derrière les traits tracés, se cache une femme noble attristée par l’éloignement de sa famille. En 1919, son mari meurt du typhus, la laissant seule avec quatre enfants et une mère malade. Zinaïda Serebriakova cherche alors à travailler, à vivre de ses talents… 


Et en 1924, elle part à Paris, loin de siens, après avoir reçu une commande pour effectuer une large peinture murale. 
Elle voyage alors… 
notamment grâce à un mécène belge, le baron Jean de Brouwer. Grâce à lui, elle découvre l’Afrique du Nord et notamment le Maroc où elle se fascine pour les paysages de l’Atlas et les portraits des femmes arabes vêtues d’habits ethniques. En 1960, une grande exposition rétrospective de son œuvre a lieu en Russie. Un hommage à une femme si forte et si sensible.









1JOUR1PHOTO*13.02.14

©Albert Watson