Une
femme iranienne
pose le regard sur les femmes musulmanes.
Des yeux d’artiste,
de photographe, de vidéaste.
Elle a le regard noir Shirin Neshat…
Pas par colère mais à cause des deux traits couleur d’ébène
qui soulignent ses yeux.
Deux marques distinctives pour une femme d’art,
pour une Iranienne résidant aux Etats-Unis.
Un détail qui déclenche la même réaction que sa pratique artistique, à savoir un choc esthétique, poétique et émotionnel.
Pas par colère mais à cause des deux traits couleur d’ébène
qui soulignent ses yeux.
Deux marques distinctives pour une femme d’art,
pour une Iranienne résidant aux Etats-Unis.
Un détail qui déclenche la même réaction que sa pratique artistique, à savoir un choc esthétique, poétique et émotionnel.
Dans ses performances photographiques
et ses installations vidéo, Shirin Neshat chasse les stéréotypes de l’Islam et s’attelle à traiter les dimensions sociales, politiques et psychologiques de la vie des femmes musulmanes
en Iran mais aussi ailleurs.
et ses installations vidéo, Shirin Neshat chasse les stéréotypes de l’Islam et s’attelle à traiter les dimensions sociales, politiques et psychologiques de la vie des femmes musulmanes
en Iran mais aussi ailleurs.
Car
l’artiste est devenue une citoyenne du monde
après avoir quitté l’Iran pour entamer ses études artistiques
à Los Angeles.
après avoir quitté l’Iran pour entamer ses études artistiques
à Los Angeles.
Son
pays, elle y a goûté avec faste avant que la révolution ne se produise. Issue
d’une famille aisée et très occidentalisée,
elle grandit en accord avec les choix de société du Shah d’Iran. Elle tient d’ailleurs ces propos à l’égard de son père :
"Il a fantasmé l’ouest, idéalisé l’ouest et a lentement rejeté ses propres valeurs".
elle grandit en accord avec les choix de société du Shah d’Iran. Elle tient d’ailleurs ces propos à l’égard de son père :
"Il a fantasmé l’ouest, idéalisé l’ouest et a lentement rejeté ses propres valeurs".
En
1990, elle foule à nouveau le sol natal et ressent profondément le fossé qui
s’est creusé entre son souvenir et la société nouvelle. De cette constatation
naît sa première œuvre connue :
The
women of Allah,
une série de clichés représentant des femmes entièrement
recouvertes de calligraphie Farsi.
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