Nerveux, vibrant, torturé.
Nicolas de Staël a créé autant d'oeuvres qu'il en a détruites. Peintre d'origine russe ayant habité à Bruxelles, à Paris ou encore à Antibes, il a laissé derrière lui une oeuvre prolifique réalisée en à peine 15 ans.
Mais avant qu'il ne débute sa réelle carrière de peintre en 1940, le jeune Nicolas de Staël se cherche... et ses pérégrinations à la recherche de son style mais aussi du sens de la vie l'amènent au Maroc. C'est en 1937 à l'âge de 23 ans qu'il découvre ce pays pour la première fois. Un choc esthétique mais aussi un pays d'une importance symbolique puisqu'il y rencontre sa première femme, Jeanine Guillou.
Elle est aussi peintre, mariée à Olek Teslar, un Polonais émigré au Maroc, dont elle a déjà un fils. Ensemble, et après un an de séjour, ils quittent ce pays pour entamer un long voyage qui les emmène en Italie et finalement à Paris.
Si Nicolas de Staël opte pour des couleurs sombres à ses débuts, sa peinture exalte ensuite de couleurs... Tantôt elle se caractérise par d'épaisses couches de peinture superposées ou des empâtements au couteau, tantôt elle devient plus fluide. Ses changements le poussent à refuser les étiquettes, tout comme Georges Braque qu'il admire.
Homme tourmenté, il meurt à 41 ans en se jetant par la fenêtre de son atelier d'Antibes.
Très bel article que j'ai repris sur ma page facebook (le lien vers cet article bien sûr)
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