Les huîtres… les spécialités de la côte atlantique.
Mais pas seulement.
Aux confins des lagunes marocaines, l’ostréiculture bat aussi son plein dans un environnement à la biodiversité riche et protégée.
© Michel Aymerich |
Ici, on cultive l’huître. La portugaise, la
japonaise, l’américaine, la belon… Des mollusques que l’on retrouve dans
plusieurs coins du monde mais qui, ici, bénéficient d’une chaleur et d’un
soleil particuliers.
Ici ? C’est sur la côte marocaine, dans
des lagunes que certains pourraient qualifier de paradisiaques. Trois endroits
sont aujourd’hui particulièrement réputés pour cette culture si raffinée :
Oualidia, située au sud d’El Jadida, Dakhla et Knifiss, localisées à mi-chemin
entre Tan Tan et Tarfaya. Si ces deux dernières lagunes ont commencé la
production il y a quelques années seulement, Oualidia, elle, se spécialise dans
l’ostréiculture depuis les années 1950.
© Michel Aymerich |
Pendant le protectorat d’ailleurs, les
Français aimaient à importer les huîtres marocaines pour goûter à leur
incroyable qualité. Entre ces deux pays, la connaissance de l’huître a souvent
fait des aller-retours puisque les premiers spécimens ont été importés au Maroc
depuis Marennes Oléron et Quiberon.
Aujourd’hui, l’huître marocaine se déguste
surtout sur place… puisque 60 % de la production sont distillés à Casablanca et
dans les autres villes importantes du pays ensuite.
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