Cédant à la mode des orientalistes,
Albert Marquet
séduit par le Maroc, en particulier Tanger,
représente de la manière réaliste
ce qu’il a vécu et observé.
Ruelle à Tanger, gouache sur carton, 1912. Source : www.dafina.net |
Peintre de la vague fauve et post-impressioniste,
il réalise surtout des paysages,
vues de villes mais encore scènes populaires.
Grand coloriste,
ses tableaux comme
Ruelle à Tanger et Vue des Oudayas
représentent de grandes surfaces paisibles,
formant un tout homogène.
Les couleurs sont généralement étalées en couche fine.
Il s’agit le plus souvent de douces nuances de vert et de gris, avec quelques rares accents vigoureux.
Vue des Oudayas, 1935. Huile sur toile, 51 x 62 cm Source : www.cmooa.com |
Dessinateur illustre également, au cours de ses pérégrinations, Marquet réalise de très nombreux croquis et dessins sur des carnets ou des feuilles.
Au crayon ou au fusain, il saisit au vol des personnages dans la rue, comme celui de ce Jeune marocain à Tanger.
Jeune marocain à Tanger, 1913. Huile sur carton, 37 x 31
cm Source : www. piasa.auction.fr |
Ses œuvres sur papier manifestent de rares qualités de synthèse et de concision.
Retour du marché, Tanger, 1913. Encre. Monogrammée en bas à gauche. 9 x 14,5 cm |
Vue
de la ville, Tanger. Crayon. Monogrammé en bas à droite. 9,2 x 14,2 cm. Source : www.catalogue.drouot.com |
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