avec le blanc de la djellaba et le jaune des babouches
que
les hommes marocains arborent lors des jours de fête.
Porté depuis plusieurs
centaines d’années,
le tarbouche orne encore les têtes.
Avec fierté, toujours.
Appelez-le ‘tarbouche’ ou ‘fez’,
remarquez qu’il se porte avec ou sans gland de soie bleue, noire ou dorée et repérez d’où il provient.
Héritage de la Grèce antique,
ce couvre-chef a voyagé
mais son essence est toujours restée.
Adopté par l’Empire ottoman,
il s’est peu à peu intégré
aux us des divers peuples qui le composaient.
Un voisin l’a cependant adopté… le Maroc.
Fabrication de tarbouches en Egypte Source : www-egyptedantan-com |
Fabrication de tarbouches en Egypte Source : www-egyptedantan-com |
Photo : Marion Giorgi |
Plus court que le tarbouche originel,
celui du Maroc se porte surtout
lors de cérémonies religieuses ou officielles.
Un indispensable de la garde-robe masculine,
fabriqué en laine d’abord et en feutre ensuite,
dont l’usage a déjà été détourné en geste patriotique.
Porter un tarbouche sous le patronat français ?
C’était assumer une forme de rébellion.
Après l’Indépendance,
le roi Hassan II
l’a d’ailleurs porté fièrement en public.
Une habitude désormais assumée,
ancrée et toujours pratiquée.
Source : patrickfromparis-blogspirit-com |
A gauche, source : corruptedsociety-com A droite, source : El Ramla Hamra - Pinterest |
Source : abbasiahfiles-wordpress-com |
Source : www-riad9-blogspot-com |
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